Je m’appelle martin beaumont je suis doctorant au laboratoire inra agro paris tech physiologie de la nutrition et du comportement alimentaire et dans le cadre de ma thèse je m’intéresse aux effets de l’alimentation sur le microbiote intestinal ainsi qu’aux conséquences pour la muqueuse digestive
En fait notre intestin est colonisé par des milliards de bactéries et ce microbiote intestinal joue un rôle important dans la santé humaine notamment en participant à la digestion et aussi en stimulant le système immunitaire
Ya certaines pathologies qui sont associés un déséquilibre du microbiote intestinal comme par exemple les maladies inflammatoires de l’intestin ou l’obésité
Donc ces bactéries dégradent les résidus alimentaires non digérés par leurs hôtes ce sont principalement des glucides non digestibles comme les fibres qui vont être utilisés par les bactéries comme source d’énergie et alors ces bactéries vont produire des acides gras à courte chaîne qui sont décomposées considérés plutôt bénéfiques pour la santé
Mais aussi une petite quantité de protéines moins importante qui parvient non digérés au niveau du côlon et ses protéines vont également être dégradée par les bactéries
Et la fermentation des protéines entraîne la production d’une grande diversité de composer à la fois les à acides gras à courte chaîne comme dans le cas de la fermentation des glucides mais aussi d’autres composés spécifique à la fermentation des protéines comme les acides gras à chaîne branché l’ammonium, le sulfure d’hydrogène ou encore des composés phénoliques
Et ses composés certains sont considérés plutôt bénéfique pour la santé alors que d’autres seraient toxiques quand ils sont présents à une concentration excessive et dans les pays occidentaux l’apport en protéines est environ deux fois supérieurs aux apports nutritionnels conseillés
Le but de mon projet de thèse et de déterminer comment l’apport en protéines influence le microbiote intestinal et quelles en sont les conséquences pour la muqueuse du gros intestin
Nous avons réalisé une étude clinique pour évaluer les effets au niveau du côlon de la consommation de régimes hyperprotéiques d’origine animale ou d’origine végétale
Donc nous avons réparti des volontaires aléatoirement dans trois groupes le premier groupe a consommé un régimes hyperprotéiques à base de protéines animales des caséine de protéines de lait
Un second groupe a consommé un régimes hyperprotéiques à base de protéines de soja des protéines végétales.
Et un troisième groupe c’était le groupe contrôle à consommer un régime normaux protéique
D’abord nous allons séquencer les gènes des bactéries présentes dans les selles des volontaires cette technique va nous permettre de déterminer la composition bactérienne du microbiote intestinal et la connaissance de ce métagénome le génome collectif de toutes les bactéries de l’intestin va également nous donner des informations sur les capacités métabolique du microbiote intestinal et comment elles sont modifiées par les régimes et nous serons particulièrement attentifs aux métabolites bactérien dérivés des acides aminés puisque ceux ci pourraient être plus abondants lors de la consommation des régimes hyperprotéiques .
Enfin nous tenterons de déterminer quelles sont les conséquences de ces modifications de composition et d’activités du microbiote intestinal au niveau de la muqueuse du gros intestin donc pour ça nous allons déterminer comment les régimes influence l’expression des gènes dans la muqueuse grâce à des puces à adn.
Collectivement ces données vont nous permettre de déterminer comment l’apport en protéines module la composition et l’activité du microbiote intestinal ainsi que les conséquences pour la muqueuse du gros intestin et puis cette étude nous permettra également de déterminer si l’une ou l’autre des sources de protéines animales ou végétales serait préférable pour la santé du côlon dans cette étude nous faisons varier la quantité de protéines ingéré pour moduler la fermentation des protéines au niveau du côlon.
Mais en fait il existe d’autres moyens de moduler cette fermentation des protéines dans un autre projet auquel je participe nous étudions chez le rat si la structure d’un aliment pourrait modifier sa digestibilité et ainsi modifier la quantité de substrats non digérés disponible pour le microbiote intestinal à long terme la compréhension des mécanismes de contrôle de la composition et de l’activité du microbiote intestinal par une modification de l’alimentation pourrait nous permettre de développer de nouvelles stratégies nutritionnelles bénéfique à la santé humaine
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